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Bio ou pas ?

  • Photo du rédacteur: Dr MICHELE NOBLINS
    Dr MICHELE NOBLINS
  • 13 oct. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 avr. 2024

Le bio n'a pas l'avantage pour la santé de l'enfant en raison des contraintes très sévères exigées par le réglement européen pour les préparations standard.


L'EFSA conclut clairement ses recommandations en 2014: Ni les pré ou probiotiques, ni les nucléotides, ni les lipides structurés (triglycérides à base d'acides gras à chaine moyenne), ni le fer encapsulé, ni la taurine sont nécessaires dans les préparations pour nourrissons et enfants.

L'huile de palme n'a pas de raison d'être déconseillée.


Référence: EFSA panel dietetic products, nutrition and allergy. Scientific opinion on essentiel composition of infant and follox-on formulae


Moins de pesticides dans le bio ?

Extrait Pr Tounian

On l'ignore, car la quantité de pesticides naturels est inconnue.

Les aliments bio continnent moins de pesticides de synthèse que les aliments de l'agriculture conventionnelle, mais ils n'en sont pas totalement dépourvus.

La peur liée à la présence de pesticides est en fait peu justifiée car 55 % des fruits et légumes de l'agriculture conventionnelle n'ont pas de traces décelables et dans 98,5 % d'entre eux, les concentrations mesurées ne dépassent pas la limite maximale autorisée.

Enfin dans une large étude, portant sur plus de 620 000 femmes de plus de 50 ans, suivies pendant plus de 9 ans, l'incidence des cancers n'était pas diminuée chez les grandes consommatrices de bio.


Moins de nitrates ?

La tendance en nitrates de certains légumes (épinards, poireaux, laitue…) est plus faible en production AB mais elle dépend de très nombreux facteurs (ensoleillement, température, pluviométrie), en plus de la disponibilité en azote soluble.

L’apport excessif d’engrais minéraux azotés est un facteur déterminant en nitrates, mais pas plus que l’apport de certains engrais organiques rapidement assimilables comme les fientes, les farines de sang ou de viande utilisées en maraîchage bio.

Les légumes apportent 80 % des nitrates consommés et ces nitrates sont suspectés de se transformer en nitrosamines cancérigènes après leur réduction en nitrites dans l’intestin. En fait, la probabilité de réduction en nitrite est faible et ne présenterait un risque direct que dans les cas rarissimes de méthémoglobulinémie, résultant surtout des problèmes d’hygiène du biberon. Quant aux nitrosamines, leur production dans le tube digestif est peu probable, surtout en présence de vitamine C. Les aliments préparés, destinés aux enfants en bas âge contiennent 10 fois moins de résidus que les aliments destinés aux adultes.

L’alimentation courante ne conduit pas à dépasser la dose journalière admissible (DJA), elle-même 100 fois plus faible que la dose sans effet (DSE).


Les contaminants chimiques

Les contaminations chimiques atmosphériques (dioxine, plomb, radionucléides…) visent autant les productions végétales Bio que conventionnelles.


Tous les aliments, qu’ils soient conventionnels ou Bio contiennent des traces de substances chimiques diverses mais pour la quasi-totalité, à des teneurs inférieures aux limites réglementaires. Avec le perfectionnement des dosages, le « zéro » devient de plus en plus petit.


Les mycotoxines

Ces métabolites cancérigènes secrétés par des moisissures qui se développent dans certaines conditions (humidité, température…) constituent un réel sujet de préoccupation.

Leur présence est en fait très variable quelque soit les modes d’agriculture.

Les engrais organiques (fumier, compost) contiennent plus de toxiques que les engrais chimiques.

Les plantes non traitées réagissent à des attaques d’insectes en produisant nombreux métabolites secondaires.


Bactéries, virus pathogènes et parasites

Les produits AB présentent un risque plus élevé de contamination par des bactéries, virus et Les parasites. La production en plein air des légumes et des animaux augmente la probabilité d’exposition à des vecteurs de parasites et agents infectieux disséminés par les insectes, les excréments de rongeurs et d’oiseaux sauvages.

Certains agents infectieux apportés par les engrais organiques et que le compostage ne permet pas de détruire totalement persistent dans le sol et sont susceptibles d’être transmis aux animaux.






 
 
 

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